Lorsqu’il s’agit de connaître le sexe de votre bébé, il n’y a pas un seul test qui est utilisé pour tout le monde. Ainsi, si vous voulez connaître le sexe à l’avance, votre médecin peut utiliser différents tests à différents stades de votre grossesse.
Mais si tous ces tests sont fiables, ils ne conviennent pas tous à tout le monde. Certains d’entre eux comportent des risques importants. Pour la plupart des tests cités, la découverte du sexe est un bénéfice secondaire, tandis que le test recherche d’autres informations.
Voici les moyens possibles de connaître le sexe de votre bébé, en partant des options les plus précoces.
Fécondation in vitro avec sélection du sexe
Si vous envisagez une fécondation in vitro (FIV), il existe une option pour choisir le sexe de votre bébé en même temps que cette procédure. La FIV aide à la fertilité en combinant un ovule mature avec des spermatozoïdes à l’extérieur du corps. Cela crée un embryon, qui est ensuite implanté dans l’utérus.
Si vous le souhaitez, vous pouvez faire identifier le sexe de différents embryons, puis ne transférer que les embryons du sexe souhaité.
Cela peut être une option si c’est important pour vous d’avoir un enfant d’un certain sexe.
La sélection du sexe en conjonction avec la FIV est précise à environ 99 %. Mais, bien sûr, il y a le risque de naissances multiples avec la FIV – si vous transférez plus d’un embryon dans l’utérus.
Test prénatal non invasif
Un test prénatal non invasif (NIPT) vérifie les conditions chromosomiques comme le syndrome de Down. Vous pouvez passer ce test à partir de 10 semaines de grossesse. Il ne permet pas de diagnostiquer un trouble chromosomique. Il ne fait que dépister cette possibilité.
Si votre bébé présente des résultats anormaux, votre médecin peut prescrire d’autres tests pour diagnostiquer le syndrome de Down et d’autres troubles chromosomiques.
Pour ce test, vous fournirez un échantillon de sang, qui sera ensuite envoyé à un laboratoire et vérifié pour détecter la présence d’ADN fœtal lié à des troubles chromosomiques. Ce test peut également déterminer avec précision le sexe de votre bébé. Si vous ne voulez pas le savoir, faites-le savoir à votre médecin avant le début du test.
Vous aurez besoin du NIPT si vous avez un risque élevé d’avoir un bébé présentant une anomalie chromosomique. Cela pourrait être le cas si vous avez déjà donné naissance à un bébé présentant une anomalie, ou si vous aurez plus de 35 ans au moment de l’accouchement.
Comme il s’agit d’un test non invasif, donner un échantillon de sang ne présente aucun risque pour vous ou votre bébé.
Prélèvement de villosités choriales
Le prélèvement de villosités choriales (CVS) est l’un des tests génétiques utilisés pour identifier le syndrome de Down. Ce test permet de prélever un échantillon de villosité choriale, qui est un type de tissu présent dans le placenta. Il révèle des informations génétiques sur votre bébé.
Vous pouvez passer ce test dès votre 10e ou 12e semaine de grossesse. Et comme il contient des informations génétiques sur votre bébé, il peut également révéler le sexe de votre bébé.
Votre médecin peut vous conseiller le CVS si vous avez plus de 35 ans ou si vous avez des antécédents familiaux d’anomalie chromosomique. C’est un test précis pour connaître le sexe du bébé, mais il comporte certains risques.
Certaines femmes ont des crampes, des saignements ou des fuites de liquide amniotique, et il existe également un risque de fausse couche et de travail prématuré.
Amniocentèse
L’amniocentèse est un test qui permet de diagnostiquer de détecter des problèmes de développement chez le fœtus. Votre médecin prélève une petite quantité de liquide amniotique, qui contient des cellules indiquant des anomalies. Les cellules sont testées pour le syndrome de Down, le spina bifida et d’autres conditions génétiques.
Votre prestataire de soins peut recommander une amniocentèse si une échographie détecte une anomalie, si vous aurez plus de 35 ans au moment de l’accouchement ou si vous avez des antécédents familiaux de troubles chromosomiques. Vous pouvez passer ce test vers 15 à 18 semaines de grossesse, et il dure environ 30 minutes.
D’abord, votre médecin utilise une échographie pour déterminer l’emplacement de votre bébé dans l’utérus, puis il insère une fine aiguille dans votre abdomen pour prélever du liquide amniotique. Les risques sont les suivants : crampes, hématomes et pertes de sang. Il y a également un risque de fausse couche.
En plus de détecter les malformations congénitales et autres anomalies chez votre bébé, l’amniocentèse permet également de déterminer le sexe de votre enfant. Donc si vous ne voulez pas le savoir, faites-le savoir avant le test pour que votre médecin ne vende pas la mèche.
Échographie
Une échographie est un test prénatal de routine au cours duquel vous serez allongée sur une table et votre ventre sera scanné. Ce test utilise des ondes sonores pour créer une image de votre bébé, et il est souvent utilisé pour vérifier le développement et la santé de votre bébé.
Puisqu’une échographie crée une image de votre bébé, elle peut également révéler le sexe de votre bébé. La plupart des médecins prévoient une échographie vers 18 à 21 semaines, mais le sexe peut être déterminé par échographie dès 14 semaines.
Ce n’est pas toujours précis à 100 %, cependant. Votre bébé peut être dans une position inconfortable, ce qui rend difficile de voir clairement les organes génitaux. Si le technicien ne trouve pas de pénis, il conclura que vous allez avoir une fille et vice versa. Mais des erreurs peuvent se produire.