Dès le XIXe siècle, de petites chèvres d’Afrique ont été amenées au Royaume-Uni pour être exposées dans les zoos. Certaines d’entre elles sont arrivées entre les mains d’éleveurs privés, qui les ont gardées et élevées comme animaux de compagnie :402 Parmi elles, il y avait deux types principaux : un type achondroplastique large, court sur pattes, compact et solide, souvent de couleur bleu rouan, dérivé du groupe de races naines d’Afrique de l’Ouest ; et un type petit mais bien proportionné dérivé de la chèvre du Sud-Soudan.:402 Indépendamment de leurs origines réelles, le premier était connu sous le nom de « Camerounais » et le second sous celui de « Nigérian » :402
En 1982, les différents types ont été fusionnés en une seule race. Une société de race – le Pygmy Goat Club – a été créée, et un livre généalogique a été lancé. La société de race ne fait pas partie de celles approuvées par le ministère de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales pour gérer un livre généalogique.
En 2018, une population de 2316 têtes a été signalée à la base de données des races DAD-IS de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. En 2019, l’état de conservation de la pygmée y était répertorié comme « à risque » ; elle ne figurait pas sur la liste de surveillance des chèvres du Rare Breeds Survival Trust.
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