Masjid (pluriel : masajid) signifie mosquée en arabe. L’intérieur d’un masjid comprend souvent un mihrab (niche de prière dans le mur faisant face à la Mecque) et un minbar (escalier d’accès et chaire permettant à l’imam de prononcer son sermon, le khutbah). Les extérieurs comprennent souvent un minaret (tour) d’où l’adhan, ou appel à la prière, est récité.
Voir l’album complet
La mosquée est appelée masjid en arabe, ce qui signifie « lieu de prosternation », ou l’endroit où les musulmans s’inclinent pour prier. « Mosquée » est un mot d’origine française, initialement utilisé par les non-musulmans pour désigner le lieu de culte musulman. Ce terme est maintenant souvent utilisé par les musulmans également, mais le mot masjid (pluriel masajid) est généralement préféré. Presque tous les masjid contiennent une salle de prière dans laquelle se trouve un mihrab, une niche marquant la direction de la prière, et un minbar, ou chaire ; à l’extérieur de la salle de prière se trouve un endroit pour les ablutions. De nombreux masajid sont également ornés d’un minaret imposant, d’où l’on peut entendre l’appel à la prière. Le masjid est la principale expression architecturale de la foi et de la pratique islamiques, qui prend des formes variées dans des contextes historiques et culturels différents.
La salle de prière d’un masjid américain est le plus souvent une enceinte murée au sol dégagé, avec des espaces séparés pour les hommes et les femmes. Le mihrab, ou niche de prière, est généralement une petite échancrure arquée dans le mur de la salle de prière qui indique la qiblah, la direction de la Mecque. La congrégation forme des lignes parallèles face au mihrab lorsqu’elle accomplit la prière rituelle. Dans de nombreux masajid, un petit escalier menant à un siège se trouve à droite du mihrab. C’est ce qu’on appelle le minbar, d’où l’imam prononce le khutbah, ou sermon, du vendredi. L’un des aspects les plus distinctifs de l’architecture traditionnelle des masjid est le minaret, une structure imposante d’où le muezzin appelle les fidèles à la prière. Ce sont les éléments fondamentaux de presque tous les masjid, bien que le style de leur composition et de leur combinaison reflète la diversité culturelle et artistique des communautés musulmanes ou des individus qui les construisent.
Aux États-Unis, une grande partie de cette diversité est mise en évidence de manière frappante : certains masajid prennent la forme de simples salles de prière ayant pignon sur rue, d’autres servent de centres islamiques polyvalents, complétés par des écoles, des garderies, des cliniques médicales et des bureaux. De nombreux centres sont anodins, situés dans des espaces résidentiels ou commerciaux ; d’autres sont des expressions monumentales, construites pour faire écho aux formes historiques et culturelles associées à l’architecture traditionnelle des masjids. Parmi les exemples étonnants, citons le Centre islamique du Grand Tolède, qui intègre des éléments ottomans distincts ; le spectaculaire Dar al-Islam du Nouveau-Mexique, qui reflète un style architectural nubien ; et le Centre culturel islamique de Tempe, en Arizona, une réplique à petite échelle de la mosquée du Dôme du Rocher de Jérusalem.
De nombreux masajid américains sont situés dans des bâtiments rénovés, utilisant souvent d’autres lieux de culte. Le Masjid al-Islam de Tulsa était autrefois une église chrétienne ; le Masjid al-Qur’an, à Dorchester, dans le Massachusetts, était autrefois une synagogue ; un certain nombre de masajid urbains servaient autrefois de temples de la Nation of Islam. À New York, une ancienne usine de montres sert d’important masjid chiite ; à Palo Alto et à Chicago, des cinémas ont été rénovés en masajid ; d’autres communautés musulmanes américaines ont pris des bâtiments tels qu’un concessionnaire U-Haul et un centre de formation Hewlett-Packard, et les ont transformés en lieux de culte florissants.