Objectif : Enquêter sur le comportement de délivrance des pharmaciens dans la pratique de la pharmacie de détail et d’évaluer leur attitude à l’égard de la délivrance de médicaments non OTC et de scruter les causes de leur faute professionnelle ; si en fait a été perçu.
Méthode : Entre décembre 2010 et janvier 2011, des pharmacies de détail à Jeddah-KSA ont été visitées de manière aléatoire par un certain nombre de collaborateurs volontaires qui ont joué le rôle de demander un ou plusieurs des médicaments suivants sans fournir de prescription : Co-amoxiclav (Augmentin) ou Cefaclor (Ceclor), Captopril (Capoten) et Fluoxetine (Prozac).
Résultats : Un total de 60 pharmacies ont été incluses de manière aléatoire dans cette étude ; 100% des pharmaciens travaillant étaient des hommes, 96,7% d’entre eux étaient des non-Saoudiens et seulement 2 (3,3%) étaient des Saoudiens. Sur un total de 119 demandes de médicaments, la quasi-totalité des pharmaciens (97,9%) ont distribué l’antibiotique immédiatement, 100% ont délivré le captopril et 89,5% ont donné l’antipsychotique en suivant simplement la demande du collaborateur sans même demander l’ordonnance du médecin. Dans la deuxième partie de l’étude (où un mini-questionnaire est administré), 85% des pharmaciens ont accepté de répondre au mini-questionnaire, et 15% ont refusé de participer. La raison la plus élevée donnée pour leur faute, était pour que si le pharmacien ne le faisait pas, d’autres – des pharmacies voisines – feraient de même, suivie par le fait qu’il n’y a pas de liste OTC disponible.
Conclusion : L’étude a confirmé que les pharmaciens continuent de violer la loi, ce qui entraîne une profonde malversation dans les pharmacies de détail du pays. Par conséquent, les règlements devraient être revus et des campagnes d’éducation structurées sont une nécessité pour les pharmaciens et le public. La liste des médicaments en vente libre devrait être générée, mise en œuvre et contrôlée par les régulateurs saoudiens et pénaliser les contrevenants.