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Biologique :Génétique comportementale – Psychologie évolutive – Neuroanatomie – Neurochimie – Neuroendocrinologie -Neurosciences – Psychoneuroimmunologie – Psychologie physiologique – Psychopharmacologie(Index, Outline)
Les dendrites (du grec δένδρον déndron, « arbre ») sont les projections ramifiées d’un neurone qui agissent pour conduire la stimulation électrochimique reçue d’autres cellules neuronales vers le corps cellulaire, ou soma, du neurone à partir duquel les dendrites se projettent. La stimulation électrique est transmise aux dendrites par les neurones en amont via des synapses situées à différents endroits de l’arbre dendritique. Les dendrites jouent un rôle essentiel dans l’intégration de ces entrées synaptiques et dans la détermination de l’ampleur de la production de potentiels d’action par le neurone. Des recherches récentes ont également montré que les dendrites peuvent supporter des potentiels d’action et libérer des neurotransmetteurs. On pensait à l’origine que cette propriété était spécifique aux axones.
Propriétés électriques des dendrites
La structure et la ramification des dendrites d’un neurone, ainsi que la disponibilité et la variation des conductances ioniques dépendantes du voltage, influencent fortement la façon dont il intègre les entrées provenant d’autres neurones, en particulier celles qui n’entrent que faiblement. Cette intégration est à la fois « temporelle » — impliquant la sommation de stimuli qui arrivent en succession rapide — et « spatiale » — impliquant l’agrégation d’entrées excitatrices et inhibitrices provenant de branches distinctes.
On pensait autrefois que les dendrites se contentaient de transmettre les stimulations de manière passive . Dans cet exemple, les variations de tension mesurées au niveau du corps cellulaire résultent d’activations de synapses distales se propageant vers le soma sans l’aide de canaux ioniques dépendant du voltage. La théorie du câble passif décrit comment les changements de tension à un endroit particulier d’une dendrite transmettent ce signal électrique à travers un système de segments de dendrite convergents de différents diamètres, longueurs et propriétés électriques. Sur la base de la théorie du câble passif, on peut suivre comment les changements dans la morphologie dendritique d’un neurone modifient la tension de la membrane au niveau du soma, et donc comment la variation des architectures dendritiques affecte les caractéristiques de sortie globales du neurone.
Bien que la théorie du câble passif offre des perspectives concernant la propagation des entrées le long des segments dendritiques, il est important de se rappeler que les membranes dendritiques sont l’hôte d’une corne d’abondance de protéines dont certaines peuvent aider à amplifier ou atténuer l’entrée synaptique. Les canaux sodiques, calciques et potassiques sont tous impliqués dans la modulation des entrées. Il est possible que chacune de ces espèces ioniques possède une famille de types de canaux ayant chacun ses propres caractéristiques biophysiques pertinentes pour la modulation de l’entrée synaptique. Ces caractéristiques comprennent la latence d’ouverture du canal, la conductance électrique du pore ionique, la tension d’activation et la durée d’activation. De cette façon, une faible entrée provenant d’une synapse distale peut être amplifiée par les courants sodiques et calciques en route vers le soma, de sorte que les effets d’une synapse distale ne sont pas moins robustes que ceux d’une synapse proximale.
Une caractéristique importante des dendrites, dotée par leurs conductances actives commandées en tension, est leur capacité à renvoyer des potentiels d’action dans l’arbre dendritique. Connus sous le nom de potentiels d’action rétropropagateurs, ces signaux dépolarisent la tige dendritique et constituent un élément crucial de la modulation des synapses et de la potentialisation à long terme. De plus, un train de potentiels d’action rétropropagateurs générés artificiellement au niveau du soma peut induire un potentiel d’action calcique au niveau de la zone d’initiation dendritique dans certains types de neurones. L’importance physiologique ou non de ce mécanisme reste une question ouverte.
Développement des dendrites
Malgré le rôle critique que jouent les dendrites dans les tendances computationnelles des neurones, on sait très peu de choses sur le processus par lequel les dendrites s’orientent in vivo et sont contraintes de créer le schéma de ramification complexe unique à chaque classe neuronale spécifique. Il est probable qu’un ensemble complexe de signaux extracellulaires et intracellulaires modulent le développement des dendrites. Les premiers candidats sont : Sema3A, Notch, CREST et Dasm1. Sema3A pourrait agir comme un chimioattractant dendritique qui aide les neurones pyramidaux corticaux à orienter leurs dendrites apicales vers la surface pial. Notch agit comme un facteur neurotrophique en aidant la croissance et la ramification des dendrites, tandis que CREST peut jouer un rôle important dans la régulation des signaux de croissance dépendant du calcium. L’expression de Dasm1 (Dendrite arborization and synapse maturation 1) semble être fortement localisée aux dendrites et pourrait avoir une influence substantielle sur le développement des dendrites (mais pas des axones).
Voir aussi
- Neuron
- Epine dendritique
- Axone
- Synapse
- Cellule de Purkinje
- Noyau pyramidal
- Kandel ER, Schwartz JH, Jessell TM. Principes de la science des neurones, 4e éd. McGraw-Hill, New York (2000). ISBN 0-8385-7701-6
- Koch C. Biophysics of Computation, Oxford University Press, Oxford (1999). ISBN 0-19-510491-9
- Stuart G, Spruston N, Hausser M. Dendrites, Oxford University Press, USA (2008). ISBN 0-1985-6656-5
- Histologie à OU 3_09 – « Diapositive 3 Moelle épinière »
Histologie : Tissu nerveux
soma, axone (collerette axonique, axoplasme, axolemme, neurofibrille/neurofilament), dendrite (corps de Nissl, épine dendritique, dendrite apicale, dendrite basale)
types (bipolaire, pseudo-nipolaire, multipolaire, pyramidal, Purkinje, granule)
GSA, GVA, SSA, SVA, fibres (Ia, Ib ou Golgi, II ou Aβ, III ou Aδ ou douleur rapide, IV ou C ou douleur lente)
GSE, GVE, SVE, Motoneurone supérieur, Motoneurone inférieur (α motorneuron, γ motorneuron)
neuropile, vésicule synaptique, jonction neuromusculaire, synapse électrique – Interneurone (Renshaw)
Synapse libre, corpuscule de Meissner, terminaison nerveuse de Merkel, fuseau musculaire, corpuscule pacinien, Terminaison de Ruffini, neurone récepteur olfactif, cellule photoréceptrice, cellule ciliée, bourgeon du goût
astrocyte, oligodendrocyte, cellules épendymaires, microglie, glie radiale
Cellule de Schwann, oligodendrocyte, nœuds de Ranvier, internode, incisures de Schmidt-Lanterman, neurolemme
épineurium, périneurium, endoneurium, fascicule nerveux, méninges
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