La propension marginale à épargner (PME) est utilisée par les économistes afin de quantifier la relation entre les changements de revenus et les changements d’épargne. Elle fait référence à la proportion d’une augmentation de salaire qu’un consommateur épargne plutôt que d’utiliser pour consommer des biens et des services.
Key Takeaways
- La propension marginale à épargner (MPS) est une mesure économique de la façon dont l’épargne change, compte tenu d’un changement de revenu.
- Elle est calculée en divisant simplement la variation de l’épargne par la variation du revenu.
- Une MPS plus élevée indique que de petites variations du revenu entraînent de grandes variations de l’épargne, et vice-versa.
Qu’est-ce que la propension marginale à épargner ?
La propension marginale à épargner est la part de chaque dollar supplémentaire du revenu d’un ménage qui est épargnée. Elle indique ce que l’ensemble du secteur des ménages fait de son revenu supplémentaire – plus précisément, le pourcentage du revenu supplémentaire qui est épargné.
L’épargne étant un complément de la consommation, la propension marginale à épargner reflète des aspects essentiels de l’activité d’un ménage et de ses habitudes de consommation. Il est exprimé en pourcentage. Par exemple, si la propension marginale à épargner est de 10%, cela signifie que sur chaque dollar supplémentaire gagné, 10 cents sont épargnés.
Le SPM reflète le montant de l’épargne ou la fuite des revenus de l’économie. La fuite est la partie du revenu qui n’est pas réinjectée dans l’économie par des achats ou des biens et services. Plus le revenu d’un individu est élevé, plus le MPS est élevé car la capacité à satisfaire les besoins augmente avec le revenu.
En d’autres termes, chaque dollar supplémentaire est moins susceptible d’être dépensé à mesure qu’un individu s’enrichit. L’étude du MPS aide les économistes à déterminer comment la croissance des salaires pourrait influencer l’épargne.
Comment est calculée la propension marginale à épargner
Le MPS est le plus souvent utilisé dans la théorie économique keynésienne. Elle se calcule simplement en divisant la variation de l’épargne observée compte tenu d’une variation du revenu :
- MPS = ΔS/ΔY
Où:
- ΔS est une variation de l’épargne, et ΔY est une variation du revenu.
Si le revenu varie d’un dollar, l’épargne varie de la valeur de la propension marginale à épargner. La propension marginale à épargner est en fait une mesure de la pente de la ligne d’épargne, qui est créée en traçant la variation du revenu sur l’axe des x horizontal et la variation de l’épargne sur l’axe des y vertical. La pente de la ligne d’épargne est représentée par la variation de l’épargne et la variation du revenu, ou une variation sur l’axe des y, divisée par la variation sur l’axe des x.
Donc, si les consommateurs épargnaient 20 cents pour chaque augmentation de revenu de 1 $, la CPM serait de 0,20 (0,20 / 1 $). La valeur de la propension marginale à épargner varie toujours entre zéro et un, où zéro indique que les variations de revenu n’ont aucun effet sur l’épargne quelle qu’elle soit.
Exemple
Par exemple, supposons qu’un ingénieur ait une variation de revenu de 100 000 $ par rapport à l’année précédente en raison d’une augmentation de salaire et d’un bonus. L’ingénieur décide de dépenser 50 000 $ de cette augmentation de revenu pour acheter une nouvelle voiture et d’épargner les 50 000 $ restants. La propension marginale à épargner qui en résulte est de 0,5, ce qui est calculé en divisant la variation de 50 000 $ de l’épargne par la variation de 100 000 $ du revenu.
Par conséquent, pour chaque dollar supplémentaire de revenu, le compte d’épargne de l’ingénieur augmente de 50 cents.
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